Cumuler emploi et retraite

Cumuler emploi et retraite

« Je souhaite travailler pendant ma retraite, comment cumuler emploi et retraite ? »

Le défi à relever

M. L. est âgé de 61 ans, est à la tête de la SAS L. Passionné par son métier, il n’envisage pas d’arrêter de travailler avant au moins 65 ans, ce qui lui permettra par ailleurs d’aider son fils qui est destiné à reprendre les rênes de l’entreprise après son départ en retraite programmé pour son 65e anniversaire.

Dans l’objectif de faciliter la passation à son fils, dont les responsabilités se sont fortement accrues au fil du temps, il projetait de réduire sa rémunération, mais se demandait comment par ailleurs maintenir son niveau de vie.

C’est dans ce contexte qu’In Extenso Patrimoine est intervenue pour répondre à ce double objectif.

Notre approche

Après analyse du relevé de carrière de M. L, il pourrait partir en retraite au taux plein à l’âge de 63 ans, en 2020.

Nous avons dans un premier temps rappelé à M. L. la possibilité d’effectuer un rachat de 4 trimestres, ce qui lui permettrait de partir en retraite dès son 62e anniversaire, en 2019.

Le montant du rachat de trimestres sans majoration de la durée d’assurance était évalué à environ 22 000 €. Les cotisations versées au titre du rachat de trimestres étant déductibles fiscalement, cela génèrerait environ 9 000 € de déduction au titre de l’impôt sur le revenu.

Soit un coût net du rachat de l’ordre de 13 000 €.

En cas de rachat de 4 trimestres, M. L pourrait prétendre à une pension d’environ 40 000 € par an.

Liquidant sa retraite à taux plein, M. L aurait également la faculté de continuer son activité dans le cadre du cumul emploi retraite, lui permettant de cumuler l’intégralité des pensions de retraite avec l’ensemble des revenus générés par la poursuite de l’activité professionnelle, jusqu’à la date programmée de son arrêt d’activité.

Par conséquent, dans l’hypothèse d’une retraite annuelle d’environ 40 000 € par an, la rémunération de M. L pourrait être diminuée de ce montant, ce qui  engendrerait une économie d’environ 72 000 € par an (salaire + charges sociales) pour la SAS L, avant prise en compte de l’incidence au titre de l’impôt sur les sociétés.

Au-delà de l’économie budgétaire, cette stratégie permettrait de limiter le montant de cotisations sociales, qui seraient par hypothèse acquittées à fonds perdus.

Cette trésorerie dégagée pourrait alors être mobilisée pour octroyer un complément de revenus, par voie de distribution de dividendes, lesquels peuvent bénéficier d’une taxation à un taux forfaitaire (appelé Prélèvement Forfaitaire Unique) de 30%, moindre que la tranche marginale d’imposition de M. L. (41 % en l’espèce).

Les bénéfices

Par cette stratégie, M. L pouvait cumuler l’intégralité des pensions de retraite avec les revenus de son emploi et ainsi bénéficier d’un niveau de vie maintenu. Le tout avec un coût budgétaire pour la SAS L allégé, et avec une optimisation de sa fiscalité personnelle.

A savoir

Le gouvernement a annoncé une réforme des retraites qui verrait le jour éventuellement au cours de l’année 2023. Le fait de pouvoir liquider la retraite au plus tôt, avant cette date, permettrait vraisemblablement de ne pas entrer dans le champ d’application de la future réforme.

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