Comment minimiser l’impôt lors de la cession de son entreprise ?
Monsieur L., 55 ans, chef d’entreprise, divorcé, souhaite céder sa société, valorisée à 1 200 000 €. Il s’interroge sur les différentes modalités de cession et leurs impacts fiscaux.
Deux voies s’offraient à lui :
L’analyse comparative a démontré que la cession des titres était plus avantageuse fiscalement dans son cas.
Monsieur L. ayant acquis les titres en 2013 pour 400 000 €, la plus-value était estimée à 800 000 €. Deux options d’imposition étaient possibles :
Monsieur L. étant imposé à 30% de TMI et les titres étant détenus depuis plus de 8 ans, nous lui avons recommandé le barème progressif avec abattement.
Bonus fiscal : le produit de la cession pouvait être considéré comme un revenu exceptionnel, permettant de bénéficier du système du quotient, limitant la progressivité de l’IR.
La comparaison des différents modes d’imposition que nous avons présentée à Monsieur L. lui a permis de choisir le régime fiscal le plus favorable pour sa situation.
Si Monsieur L. avait été imposé à une TMI > 30%, le PFU aurait pu être plus avantageux.
D’autres leviers peuvent être envisagés pour optimiser la fiscalité d’une cession d’entreprise :
Introduction d’une contribution différentielle sur les hauts revenus (imposition minimale de 20% au-delà de 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple), avec des mécanismes de décote.